Saison 84-85
[Rugby Champagne]

 

 

Valenciennes n'a pas manqué sa revanche contre Calais (36-3)
[1er tour]

 

 

 

Histoire de prendre une revanche sur une défait du dimanche précédent, devant cette même équipe, le RCV n'a pas manqué le rendez-vous. R. Desplechin avait demandé à ses joueurs de remettre "les pendules à l'heure" afin d'éviter le décalage horaire du dimanche 30 septembre, c'est fait et de quelle manière ! F. Béricat remplaçait Cattiau blessé. Coyo rentré de vacances, prenait le poste de demi d'ouverture. Lecat passait à l'arrière et Casiez reprenait sa place en 3e ligne, Eichenberger et Lenne rentrant en 2e mi-temps. La première ligne Chirolla et Bottiau faisait jeu égal avec ses vis-à-vis, les sauteurs Kralay et Guévar récupéraient les ballons des touches favorables. A ce jeu, les 3/4 et la 3e ligne s'en donnaient à cœur joie. Beaumont à la 8e, Casiez (14e), Beranadara (27e). Finalement, sur une merveilleuse combinaison en sortie de mêlée, P. Hardy inverse une attaque de Coyo, Soler récupère et lance Lequin. Casiez termine une action collective des avants, un peu plus tard, Lequin par un slalom, grille la défense et marque (28-3). Lecat a transformé 4 fois et Calais réussit 3 points sur pénalités. A la reprise serra les coudes pour éviter l'humiliation, réussisant quelques belles attaques, mais le RCV se montrait intraitable en défense, Soler et Carretero, Imbenotte, Hardy illustrant cette rigueur. Kraly parachevait cette victoire par deux fois (36-3). Pour la 1e fois depuis sa création, le RCV participera à un 2e tour de Coupe de France.

[Source : vdn, octobre 1984]

 

 

 

Saison 84-85
[Rugby Champagne]

Le RCV domine Marcq

 

[2e tour]

 

 

 

Dimanche, au stade du Hainaut,l'équipe du R.C. Valenciennes recevait pour le 2e tour de la coupe de France, l'équipe de Marcq en baroeul qui lui est hierarchiquement supérieure puisqu'elle évolue en division d'Honneur. On s'attendait à un match difficile pour les hommes de l'entraîneur Roland Desplechin mais il n'en fut rien car le RCV animé d'une surprenante volonté de vaincre, ne laissa aucune initiative à son adversaire qui n'eut jamais la possibilité de camper dans le camp valenciennois.

Dés la 4e minute, les charges de Bericat, Bottiaux et Guevar créèrent une brèche qu'exploita Dulieu pour aller à l'essai et Lecat qui d'un bon coup de pied transforma (6-0). Puis sur une percée de Casiez, relayé par Beaumont, Hardy fit la différence et malgré deux adversaires, fit une passe de vingt mètres à E. Carreterro qui après un sprint éblouissant de 75 m, alla aplatir entre les poteaux. Evidemment, Lecat transforma : 12 à 0. Ce n'était pas fini car avec le demi de mélée Coyo et l'ouvreur Eichenberger, le RCV contrôlant parfaitement, le match trouva quelques coups de pieds en touche bien placés et sur une percussion de Mesenge le ballon fut récupéré par Thomasse qui botta à suivre. Lequin exploita alors une maladresse de l'arrière Marcquois pour inscrire un 3e essai (16-0).

Fort de cette avance, le RCV leva le pied , ce qui n'empêcha pas Lequin, lancé par un Soler aux changements de pied et aux crochets déroutants qui firent passer un bien mauvais après-midi aux banlieusards Lillois, de marquer un nouvel essai (22-0). Ajoutons que Chirolla rentra dans l'équipe du RCV en fin de match pour tester sa forme après une légère blessure. Sa rentrée fut satisfaisante.

Dimanche, l'équipe A se déplace à Leforest et la B à Maubeuge.

[Source : vdn, 25 octobre 1984]

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Nouvel exploit de Valenciennes

 

[3e tour]

 

 

 

Après Marcq, Longwy est tombé à Valenciennes., suite à un match très disputé au cours duquel on enregistra de nombreuses et belles actions de rugby offensif. A ce jeu, les valenciennois qui ne laissèrent jamais un minute de répit aux représentant de l'Est en faisant constamment vivre le ballon, prirent finalement le dessus, se qualifiant pour le 5ème tour, où ils seront les Cendrillons.

La première partie du match ne fut pourtant pas à leur avantage. En effet, une mauvaise passe permit à Longwy d'intercepter et à Scaloni d'aller à l'essai ( 0-4).Sur un placage à retardement, Lecat sur pénalité permit à Valenciennes de revenir (3-4). Prompt comme l'éclair, Hardy donna même l'avantage aux valenciennois (28è) en récupérant un ballon traînant et en allant à l'essai (9-4). Mais plus technique, Longwy, sur des fautes de défense, marqua deux essais par Anelli (30è) et Girault (40è). Après la pause, Longwy aggrava même l'écart sur une pénalité réussie par Anelli (9-15) mais par la suite, il en fut réduit à se défendre. En effet l'entraîneur Valenciennois lança son joker, Roman Kraly (125 kg ), qui remit la machine locale en marche pour acculer Longwy dans son camp. Après deux essais refusés, Valenciennes par Pascal Hardy (58è) , Kraly permit ensuite en enfonçant la défense, à Eichenberger d'aller à l'essai (17-15). Le même Kraly, sur un ballon dégagé au pied, déborda toute la défense de l'Est (21-15). Lequin sur un ballon récupéré, ajouta un nouvel essai (25-15) et Eichenberger alla aplatir au milieu ( 79è) pour un dernier essai que Lecat transforma (31-15).

[Source : vdn, 18 novembre 1984]

 

 

 

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Valenciennes dans l'esprit de la Coupe

 

[4e tour]

 

La fête continue pour le RC Valenciennes !

 

En battant Compiègne, les Valenciennois se sont qualifiés pour le 4ème tour de la Coupe de France qui ne réunira plus pour tout l'hexagone, le 13 novembre, que 56 rescapés des séries régionales et avant l'entrée en lice, le 2 décembre, des clubs de 3ème division.

Cet exploit, les joueurs du R.C. Valenciennes l'ont signé avec la manière, dans l'esprit du Rugby, en faisant constamment vivre le ballon. L'équipe de l'Oise, qui avait pourtant éliminé précédemment Amiens et Armentières, deux des bonnes formations du championnat de série "honneur", fut constamment prise à la gorge, sauf dans les premières dix minutes, par des locaux farouchement déterminés et en parfaite condition physique. En outre, les Valenciennois purent compter sur un Roman Kraly éblouissant qui sema souvent à lui seul la panique dans les rangs Compiègnois. Déjà à la 14ème minute, ce solide et rapide pilier n'avait été bloqué qu'à quelques encablures de la terre promise. Qu'à cela ne tienne! Une minute plus tard, Kraly s'échappait au ras de sa mêlée pour marquer un très bel essai que, du bord de touche, Hugues Lecat transformait.

C'était bon pour le moral et Pascal Hardy et ses équipiers, en dépit de quelques pertes de ballons en touche, ne relâchèrent pas le forcing, le capitaine Valenciennois se payant même le luxe de quelques fulgurants départs côté fermé. Une fois, deux fois, il fut bloqué mais la troisième fois fut la bonne puisqu'il fallut une brutalité d'un visiteur pour le stopper à quelques centimètres de la ligne. Pénalité que Valenciennes joua à la main; Beaumont fit mine de choisir le petit côté mais lança plein champ, Roman Kraly qui balaya tout sur son passage (37è). Et comme Lecat transforma encore les actions Valenciennoises, à la pause, étaient singulièrement à la hausse.

Alors, Compiègne qui s'attendait à un bon petit match bien tranquille, se fâcha et réduisit la marque par son ailier Lacues, échappé à droite (12-4 à la 43è). Il s'ensuivit une belle période de domination des visiteurs, dont le pack s'était ressaisi mais dont les trois quarts manquaient souvent de sûreté dans les passes.Cependant, une pénalité de Hardy sanctionnant un hors jeu local, permit à Hardy de ramener son équipe à 12-7 (55è).Tout pouvait encore basculer et de nouvelles pénalités de Lecat, d'une part (60è), et de Hardy de l'autre (62è) ne changeaient rien à l'affaire. La menace de Compiègne était de plus en plus précise et il fallut souvent une défense héroïque pour bloquer les joueurs de l'Oise qui faisaient également, reconnaissons-le, un fameux gâchis de bons ballons (64è, 69è).

Cela sentait un peu le roussi mais Roman Kraly, tel Zorro surgit du fin fond de ses 22 mètres. On le croyait blessé au genou, prêt à sortir, et le voilà qui détalait pour ponctuer une superbe contre attaque Valenciennoise. Cette fois, Lecat ne transformait pas mais le R.C.V. respirait mieux. Pas Compiègne, de plus en plus asphyxié et qui sortit la "boîte à gifles"avec un déplorable coup de tête de Remilly sur Kraly. Mais ce fut le cuir chevelu de l'agresseur qui s'ouvrit ! Justice immanente… Roman Kraly ,lui, allait toujours très bien, merci, puisqu'il se retrouva, à la toute dernière seconde, à la réception d'un beau travail de Bernard Eichenberger pour marquer son 4ème essai de l'après-midi et donner une belle ampleur à la victoire Valenciennoise. Quelle superbe et exaltante leçon de rugby !

[Source : vdn, novembre 1984]

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Le RCV intenable a réussi un nouvel exploit

 

[5e tour]

 

 

 

On ne donnait pas cher des chances du RCV. Pour ce 5e tour de la Coupe de France, il recevait dimanche l'équipe de Saint-Germain en Laye, leader invaincu de 3ème division, qui avec ses 5 points d'avance au classement, a déjà un pied en 2ème division. Et pourtant ! Les Valenciennois plus motivés que jamais, ont réussi un nouvel exploit et ceci avec la manière car ce fut une véritable leçon de rugby, offensive qu'ils donnèrent aux banlieusards parisiens pour remporter une incontestable victoire. De plus, jouant à nouveau parfaitement dans l'esprit du rugby en faisant vivre le ballon, ils nous donnèrent un excellent spectacle, vivant et contenu pendant tout le match, faisant honneur à leur école qui acquiert au fil des matches, une sérieuse réputation dans le monde du rugby. Deux de ses anciens élèves, les frères Lecomte, jouent d'ailleurs au plus haut niveau dans les grands clubs de Toulouse et de Bègles.

Pourtant ce dimanche l'équipe du R.C.V. avait été diminuée très tôt en perdant son puissant joueur qu'est Roman Kraly, lequel fut proprement séché à quelques mètres de la ligne, alors qu'il partait à l'essai, victime d'une béquille, Roman dut sortir. Ce retrait n'affecta cependant pas les valenciennois, qui se montrèrent pus décidés que jamais. La 3ème ligne n'en souffrit d'ailleurs pas car Eric Fouré se montra à la hauteur et fut excellent au niveau défensif, les arrières, sous le commandement de Soler, se regroupant très vite et relançant des ballons à suivre vraiment meurtriers dans les 22 mètres de Saint-Germain sur lesquels les avants valenciennois se ruaient héroïquement, décontenançant les arrières parisiens surpris par un tel déferlement. Comme en touche, les Valenciennois faisaient également la loi avec Guevar et Beaumont, Saint-Germain fut presque toujours occupé à se défendre. Il ne marqua d'ailleurs pas un seul essai et n'alla au tableau de marque que sur des pénalités dues à des fautes de Valenciennois trop impulsifs et se faisait siffler hors jeu.

Valenciennes ouvrit le score à la 18è minute, sur une pénalité de Lecat qui transforma d'un coup de pied à 45 m (3-0). St-Germain égalisa (3-3) peu avant la pause sur une pénalité réussie par Delorme. Les banlieusards, qui n'en menaient pas large, tentèrent de faire le trou à la reprise. Pendant un quart d'heure, ils poussèrent à l'attaque et occupèrent les 22 m du R.C.V. .Mais vite regroupés, les Valenciennois ne leur permirent jamais d'aller à l'essai. St-Germain, sur une nouvelle pénalité réussie par Delorme, pris bien l'avantage (3-6) à la 55è minute, mais ce fut tout car les Valenciennois se ruèrent à nouveau à l'offensive et les banlieusards essoufflés par le rythme, cédèrent.

Ainsi, à la 60è minute, après un bel échange, le capitaine Pascal Hardy passa tout le 3è rideau défensif pour aller à l'essai et Lecat transforma ( 9-6). Sur une faute locale, Delorme, réussissant la pénalité, redonna un peu d'espoir aux parisiens (9-9).Pas pour longtemps, car la pression locale paya à nouveau à la 70è minute, où St-Germain laissa échapper un ballon en sortie de mêlée. Ce fut l'occasion pour le léger et rapide Bernardara de se coucher sur le ballon et de marquer un dernier essai que Lecat transforma (15-9).

[Source : vdn, 6 décembre 1984]

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Valenciennes : finie la belle aventure

 

[6e tour]

 

 

 

Pour Valenciennes, la belle aventure s'est terminée , ce dimanche, sur un score trop lourd pour des Valenciennois qui furent loin d'être ridicules et pêchèrent surtout par inexpérience. Les hommes de Desplechin marquèrent d'ailleurs les premiers ouvrant le score par Kraly dés la 10è minute où sur une sorte de mêlée Lecat donna à suivre pour le rapide et puissant pilier. Mais par la suite Maisons-Lafitte démontra qu'il était une équipe complète et domina dans tous les compartiments du jeu. A la 17è minute, sur un mauvais dégagement des locaux , le rapide ailier Mateile, bien servi, déborda à gauche pour aller marquer en coin sans opposition et transforma l'essai (4-6). Cinq minutes plus tard, les Valenciennois trop lents dans les regroupements étaient à nouveau surpris par la vitesse des banlieusards et l'arrière Bekhti seul marqua un deuxième essai. Mateille transforma (4-12). Le même Bekhti remis ça (4-16).Battus dans les mêlées fermées et sur les touches, les Valenciennois encaissèrent deux autres essais sur des envolées de Mateille (39è) et Lacour (40è) pour compter 20 points de retard à la pause (4-24).

Les Valenciennois se reprirent bien en deuxième période et après que Fajole eût porté la marque 4-28 à la 45è minute. Ils occupèrent le camp adverse pendant une demi-heure. Bien souvent ils furent à deux doigts d'aller en terre promise mais leur inexpérience ne put rien contre le métier des arrières vite regroupés. Les dernières minutes furent pour Maisons-Laffitte qui déploya à nouveau son jeu spectaculaire. Lacour alla marquer entre les poteaux (75è) et le pilier Lemercier transforma (4-34); Le solide et rapide Mateille en terminant avec l'addition à la 76è (4-38).s

[Source : vdn, 17 décembre 1984]

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